ARTISANAT ALGERIEN - Le tapis du Djebel Amour, Laghouat.

TLEMCEN CULTURE ET PATRIMOINE - Musées, musiques et danses.

 


TLEMCEN CULTURE ET PATRIMOINE

Des siècles d'histoire, qui ont donné à la ville une réputation unique. Tlemcen à toujours été un centre religieux, culturelle, intellectuel et architectural unique. Elle a joué un rôle commercial important. Tlemcen fut l'une des 3 villes à abriter un lycée Franco-musulman sous domination Française. En effet, la France décide de fonder 3 medersas sur le territoire algérien, à Constantine, Médéa et Tlemcen.
Les Français choisir Tlemcen car c'est l'ancienne capital du maghreb centrale, centre de l'art hispano-mauresque, elle compte de nombreux lettré et compte 50 écoles et 2 medersas fondé sous la dynastie Zianide, la medersa Khaldounia et la medersa Tachfinya, qui seront plus tard rasé par les Français, en 1873.
De 1850 à 1852, la medersa de Tlemcen fut installé dans les locaux de la medersa de Sidi-Boumédienne à El Eubad, puis sera transféré dans la maison d l'Agha Abdallah dans le quartier d'Ouled El Imam.

la merdersa de Tlemcen

Elle déménagera à plusieurs reprise, avant que le gouverneur Général Jonnart, inaugure les locaux définitif qui abritera la medersa jusqu'en 1960, à proximité de la porte du Maroc. Il en est sortie de nombreux diplômé qui ont eu un rôle important dans le combat pour l'indépendance, des ministre, des directeur d'administration, des patron de société. Tel que Boualem BAKI, ministre de la justice puis des affaires religieuse, Mohamed BEDJAOUI, président du conseil constitutionnel, Omar DIB, homme de lettre et journaliste, André JANIER, diplomate et ambassadeur de France, Abdelaziz ZENAGUI, homme de lettre, poète et professeur à la Sorbonne. Et bien d'autre encore.

université d'Abu Berkr Belkaid
université d'Abu Berkr Belkaid






université d'Abu Berkr Belkaid
université d'Abu Berkr Belkaid











Aujourd'hui Tlemcen à sa propre université, l'université d'Abu Berkr Belkaid, créé en 1989. Elle se compose de 8 facultés :
👉 Faculté des sciences;
👉 Faculté de technologie;
👉 Faculté de droit et des sciences politique;
👉 Faculté des lettres et des langues;
👉 Faculté des sciences de la nature et de la vie, et de la terre et de l'univers;
👉 Faculté de médecine;
👉 Faculté des sciences économique, commerciale et des sciences de gestion;
👉 Faculté des sciences humaine et sociale.
Tlemcen a su maintenir ses coutumes, tel que le nouvel an berbère, yennayer, qui est toujours fêté dans la région. Elle a accueilli en 2011 l'évènement "Tlemcen capital de la culture islamique".

Musée Moudjahid

Tlemcen à plusieurs musées, le musée Moudjahid, qui a ouvert ses portes en janvier 2011, dans le plateau de Lalla Setti, géré par le ministère des moudjahidine, le musée est consacré à la Wilaya 5, avec la présentation de plusieurs documents historique concernant la guerre d'indépendance, des photos de martyre de la région, une guillotine y est également exposé, les armes s'utilisaient les moudjahidines.

Musée d'art et d'histoire

Le musée d'art et d'histoire de Tlemcen, inauguré en 2009, aménagé dans l'ancienne mairie au centre ville, il est consacré à l'art de la civilisation islamique, les zianides, le almohade et les autres dynasties qui se sont succédé dans la région.

la merdersa de Tlemcen, musée de Tlemcen

Le musée de Tlemcen, qui est situé dans l'ancienne medersa de Tlemcen, et qui possède des collections d'archéologie musulmane, des pierres tombales romaine de Pomaria (Tlemcen), Altava (Ouled Mimoun), et Numerus sirunum (Maghnia). Des objet préhistorique provenant du sud du pays tel que Tindouf ou Adrar.
Tlemcen est un centre important de la musique Arabo-andalous au maghreb. De nombreux chanteur de ce genre de musique sont issue de cette ville. Tlemcen a eu de nombreux échange avec l'Espagne musulmane et apporta une aide militaire contre la reconquista chrétienne. Un traité de paix fut signé entre les souverains Zianide et les Nasrides qui deviennent pendant un temps allié contre les Mérinides et la couronne d'Aragon. Plusieurs sultans furent élevé dans les cours d'Al Andalous, tel que Abou Tachfine. Tlemcen est resté longtemps attaché à l'Andalousie. Les habitants de ces 2 régions avaient beaucoup d'affinités et partageaient les mêmes traditions que ce soit gastronomiques ou l'habillement.
Après la chute de grenade, 50000 andalous, venue du royaume de Cordoue, trouvèrent asile à Tlemcen.

Boabdil

Mohamed XIII, Az-Zaghall, oncle de Boabdil, et 23ème émir nasride, est venu vivre à Tlemcen et sera enterré dans le cimetière royal Zianide de Sidi Bahim. Une pierre tombale fut découvert, en 1848, et sera présenté à l'exposition universelle de Paris en 1889.
Tlemcen a eut un nombre important d'andalous, de Maurisques et de juifs et elle est une des héritières de l'Andalousie, par son art et sa philosophie.


Tlemcen est également le berceau du HAWZI, qui est un genre musical citadin populaire, qui découle de la musique Andalouse. C'est une poésie populaire chanté, qui remonte au 16ème siècle. Les auteurs du Hawzi sont généralement originaire de Tlemcen et de ces alentours, ces textes sont écrits et interprétés d'abord par les hommes, ils peuvent être chantés en groupe ou en solo. La plupart des textes datent du 17ème et 18ème siècle, ils existent des texte plus ancien.
Le festival national de la musique Hawzi, est organisé à Tlemcen ainsi que le festival HADARAT AL ANDALOUS.

Ecole Gharnati

L'école gharnati de Tlemcen, fut choisit pour représenté l'Algérie, au 1er congrès de la musique arabe au Caire, l'orchestre fut dirigé par le grand maitre HADJ LARBI BENSARI, accompagné par ses 2 fils Redouan et Mohamed, Ahmed BEN SARI, Abdallah BEN MANSOUR, Khalid OULD JEDI AISSA, Abdelmajid SETTOUTI, Omar BEKHTI.
L'orchestre interprétera des morceaux issue du répertoire populaire de Tlemcen, du registre HAWFI et des morceau des différentes NÛBA du répertoire de Tlemcen.

Cheikha Tetma











Il y a aussi le HAWFI, qui est un genre poétique féminin. Les femmes de Tlemcen chantaient ce genre de musique lors du filage de la laine, du tissage ou des soirée familiale. Le Hawfi appartient au patrimoine culturel de la vieille ville. Ces poèmes sont transmit de mère en fille depuis des génération. La première interprète professionnelle de ce genre musical fut Cheikha Tetma, qui fut la première femme à chanter et organiser des fêtes à Tlemcen. Elle est née en 1891 à Tlemcen et est morte le 22 avril 1962.

LES NÛBA, c'est un forme musicale arabo-andalouse que l'on retrouve en Tunisie, Lybie, Maroc, Algérie. Le mots signifie "attendre son tour", les musiciens se succède, chacun attend son tour pour chanter. Les nûba furent introduite en Andalousie par Abu al Hassan, connu sous le nom de Ziryab "le merle noir", il est né en 789 en Irak, et a eu une formation scientifique et littéraire. Il quitte Bagdad suite aux menaces deson maitre ISHAQ AL NAW SILI, dont il était l'élève préféré. La jalousie de son maitre dû à son succès auprès du 5eme calife abasside, HAROUN AL RASHID BEN MUHAMMED BEN EL MANSOUR. Ziryab, était un musicien talentueux et est considéré comme le père de la musique arabo-andalouse. La nûba est joué avec 9 pièces instrumentales et vocales, autour de poème ayant pour thème la nature, l'amour et parfois la religion. Elle est jouée à des heures précise du jour ou de la nuit, d'où les 24 nûba, pour les 24h de la journée.

FQIRET, aussi appelé MEDAHATE est un ensemble vocaux féminin joué en Oranie mais également à Tlemcen, elle allie poésie et percussion. De nos jours, des chanteur comme Nouri Koufi ou Brahim Hadj Kacem, perpétuent le Fqiret dans leur chanson. On retrouve cet art à Nedroma, Beni-Snouss, Ain el Hout. Ces chants sont accompagné d'une danse conduisant à la transe.

MADJMAA ou SANÂA, c'est une vieille tradition religieuse réservé aux femmes. Ces chants sont dirigés par des femmes religieuses et pieuses, choisit par un cheikh pour leur spiritualité. Elles prononcent des lectures du coran, des sermons religieux et des chants spirituels. Le patrimoine des chants de la sanaâ est extrêmement riche mais peu connu du grand public. Tlemcen a su résister dans sa culture durant l'occupation française.
L'association Riad Al Andalous de Tlemcen, a popularisé les Sanaâ tel que :
SOUKNA AMEUR BILLAH; YA RAHILIN de Abdelrahim Al Borri; IDOUILIYA AL WISSAL de Sid Abou Madyan; YA TALIBAN RAHMATI ALIA de cheikh Ahmed Ben yllès.

LE MELHOUN, qui s'est développé sous forme littéraire. D'après Ibn Khaldoun, à l'époque de la dynastie Almohade, de nombreuses productions maghrébine et andalouse du Zadjal (poème écrit en arabe) ont vu le jours, c'était les prémices du Melhoun. Les poètes Algérien du 16ème siècle ont mis en place cette forme poétique dont s'inspirait d'autres poèmes. Cette tradition est interprété par des poètes venant de l'ère zianide. On le retrouve à Tlemcen, Alger, Blida et Constantine. Les plus anciens textes dialectal maghrébin connu remontent au 16ème siècle et constituent un patrimoine en danger de disparition. La poésie Melhoun est la base de nombreux genre musicaux populaire bédouine ou citadine dans tous tous le maghreb, on le retrouve aussi au maroc.

ZADJAL, c'est une forme poétique similaire au MUWASHSHAH, utilisant uniquement le dialecte arabe. Cette forme poétique atteint son apogée avec Mohamed Ibn Abdelmalik Ibn Quman, poète andalous né à Cordoue en 1078. Il existe 3 genre de Zadjal, le zadjal poétique à Constantine, le zadjal chanté et le zadjal espagnol moderne.

MUWASHSHAH

MUWASHSHAH, ce sont des poésies qui furent inventées en Andalousie par un poète aveugle du XIème siècle, MUQQADAM IBN MU'AFA ALQABRI. De nos jours on retrouve le  MUWASHSHAH (mouachach), chanté dans le répertoire de la Nûba.

AROUBI, c'est une musique populaire Algérienne qui à pour base les poésies de Melhoun et du Zedjal écrit par des poètes Tlemcenien du Hawzi. Présent à Tlemcen et à Constantine. Certains textes remontent à l'époque Andalous, tel que Ibn Choujaa. D'autres poèmes sont écrit par des Imams et des Muftis d'Alger, qui ont vécu au 19ème siècle. On retrouve d'autres genres musicaux dans ce style, El Gherbi, El Madih, El Mahjuz.

ARFA de M'sirda, chant traditionnel folklorique ancrée dans la région de M'sirda, Bab Assa, Marsa Ben M'hidi, Tounane, Maghnia, Ghazaouet. Plusieurs instruments sont utilisé tel que le bendir ou une flûte appelé Azzamar. Elle est accompagnée d'une danse exécuté par plusieurs danseurs se tenant coude à coude. La région de M'sirda à mené une lutte terrible durant la guerre de libération, elle compte à elle seule 800 chahids. On retrouve cet danse au Maroc.









L'ALLAOUI, qui est un autre genre musicale et une danse traditionnelle des guerriers de l'ouest algérien et de l'est marocain. On retrouve cette danse à Tlemcen, Nedroma, Maghnia, Ghazaouet, Sebdou,  Mechria, Naama, Ain Sefra, Al Bayadh, mais également au Maroc, à Oujda, Nador, Berkane et d'autres villes marocaine. C'est une danse d'origine Amazigh, avec des mouvements d'épaules, les hommes se tiennent coude à coude, au rythme des bendirs, gasba, derbouka, elle est exécuté par plusieurs danseurs guidés par un meneur.

LE NHARI, c'est une musique et une danse traditionnel des Ouled Nhar. Ses origine se trouve du côté de Sebdou dans les petits village alentours, tel que Sidi Djillali, Al Abed. Elle sera petit à petit introduite à Tlemcen, puis en Oranie. Cette musique est accompagné d'une danse guerrière ancestral avec des mouvements d'épaules, elle trouve ses origine dans les danse amazigh zénète de l'Oranie, accompagnée de bendir, derbouka.

DANSE ACAFF ou CAFF, elle est exécuté uniquement par des femmes. Les femmes se tiennent en 2 rangs parallèle, se rapprochant et reculant à petit pas, au rythme des bendir. Le groupe est dirigé par une meneuse appelé Zaraâ. Ce type de danse est accompagné de chants mélancolique, mystique, patriotique ou encore parlant du quotidien de la communauté. on retrouve ce type d'art dans la région de Sebdou jusqu'à Beni-snouss, de Sidi Bel Abbès jusqu'à Ain Tmouchent. On retrouve la pratique du Caff, également dans les région tel que El Bayad, Mecheria, Saïda, Naâma et Ain Sefra


Instruments utilisés pour tous ces genres musicaux

Hadj Larbi BEN SARI

Voici quelques un des grands maître et célébrité Algérienne :
👉 ABDELKRIM DALI, né  à tlemcen  le 21-11-1914 et mort à Alger le 21-02-1978;
👉 CHEIKHA TETMA, née à tlemcen en 1871 et morte le 22-04-1962;
👉 CHEIKH LARBI BENSARI, né à Ouled  Sid el Hadj en 1867 mort à Tlemcen en 1964;
👉 NOURI KOUFI, né à tlemcen en décembre 1954;
👉 LARBI LAOUZZANI, né à  Ben Ouazzane le 28-04-1942 et mort le 08-10-1984;
👉 LILA BORSALLI, née à tlemcen le 12-07-1976;
👉 TAWFIK BEN GHABRIT, né à tlemcen le 04-08-1959;
👉 KHALIL BABA AHMED, né à tlemcen en 1983.
Beaucoup d'autres encore que je n'ai pas cité.





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